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Découvrez le tressage bakoua en Martinique

Découvrez le tressage bakoua en Martinique
12/09/2025

Le bakoua ou l’art du tressage en Martinique

Art du tressage traditionnel martiniquais, le bakoua se porte sous forme de sacs à main, de bijoux, d’éventails, mais aussi et surtout de chapeaux. Offrez-vous un vol pas cher en Martinique pour ramener dans vos bagages ce couvre-chef revenu à la mode dans les Antilles !

La plante à l’origine du chapeau bakoua

Sans l’introduction du Pandanus sanderi sur l’île aux fleurs, le chapeau bakoua n’existerait probablement pas. Découvrez la Martinique et son artisanat local en vous renseignant sur cette plante exceptionnelle !

Le bakoua, une plante avant tout

En Martinique, « bakoua » ou « bakwa » désigne autant les chapeaux portés traditionnellement par la population que la plante à partir de laquelle ils sont fabriqués. Ce végétal aux airs de palmiers et semblant monté sur échasses a débarqué sur l’île aux fleurs au début du XIXe siècle. Dès son introduction sur le territoire martiniquais, la plante a commencé à être utilisée par les habitants. Sa racine servait à traiter la fièvre en cas de paludisme et son fruit était parfois réduit en poudre pour produire de la farine. Ce sont toutefois surtout ses longues feuilles mesurant d’1,5 à 2 mètres qui ont fait la popularité de la plante. Les Martiniquais y ont vu une nouvelle matière première pour la fabrication d’ouvrages de vannerie.

Préparation des feuilles de bakoua

Avant d’être transformées en brins à tresser, les feuilles de bakoua sont soigneusement sélectionnées. Elles doivent être bien sèches pour ne pas pourrir et préservées des dégâts d’insectes pour ne comporter aucun défaut. Les heureuses élues sont séchées au soleil, débarrassées des petites épines qui longent leurs bords, puis raclées au couteau pour devenir plus souples. La dernière étape consiste à couper les feuilles en fines lanières, qui seront ensuite tressées sous les mains habiles des artisans vanniers.

Le tressage bakoua, une tradition ancestrale

La vannerie est un artisanat martiniquais hérité du savoir-faire des Kalinagos, peuple amérindien présent bien avant l’arrivée des colons dans les Caraïbes. Le tressage bakoua en est l’un de ses descendants, apparu en même temps que la plante du même nom sur l’île aux fleurs.

La fabrication des chapeaux bakoua

Chapeau de paille emblématique de la Martinique, le bakoua est le fruit de longues heures de travail manuel minutieux, avec un tressage à la main. Certains modèles nécessitent jusqu’à 4 jours de fabrication et plus d’une vingtaine de mètres de tresses. Ce chiffre varie cependant en fonction du type de chapeau. Le bakoua existe sous une multitude de formes : à pointe conique pour les pêcheurs, à larges bords pour les agriculteurs, ornés de rubans pour les marchandes… Autrefois, chaque métier avait son chapeau bakoua !

Des artisans-chapeliers passionnés

Une quinzaine d’artisans-chapeliers perpétuent la tradition des chapeaux bakoua sur l’île aux fleurs. Comment se déplacer en Martinique sans faire un tour dans l’atelier de Jean-Louis Marie-Rose ? Grand défenseur de l’art du bakoua, cet artisan-chapelier autodidacte a remis le chapeau de paille au goût du jour par ses créations originales. Soucieux de transmettre son art, il partage son savoir-faire à travers des ateliers et des formations et a même écrit un ouvrage technique sur le sujet. Rendez-lui visite lors de votre voyage.
Vous avez craqué sur un chapeau bakoua ? Consultez notre page Quand partir en Martinique pour savoir quand porter ce couvre-chef traditionnel sur les plages de l’île aux fleurs !

Questions fréquentes

Peut-on s’initier au tressage de bakoua en Martinique ?

Oui, plusieurs artisans, comme Jean-Louis Marie-Rose, proposent des ateliers d’initiation au tressage de bakoua. C’est notamment le cas du Jardin du Diamant, à 10 minutes de route des Anses-d’Arlet.

Où acheter un chapeau bakoua en Martinique ?

Plusieurs boutiques artisanales de tressage bakoua sont présentes sur l’île aux fleurs. Faites un tour dans l’atelier-boutique Le Paradis du Bakoua à Ducos ou à Bakoua Créations, le magasin de Jean-Louis Marie-Rose au Lamentin.

Combien coûte un chapeau bakoua ?

Le prix d’un chapeau bakoua dépend du modèle. Pour un chapeau plus basique, comme les petits chapeaux ronds ou coniques, comptez de 30 € à 50 €. Certains modèles relèvent toutefois de la haute couture. Ainsi, une coiffe de mariage peut valoir de 200 € à 900 €, plus elle comporte de détails. 

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